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betty black

27 mars 2019

crise encore

je ne sais plus si j'avais écrit sur le traumatisme de l'oreiller... je recherche la date de cet événement, et je viens ici regarder si j'aurais mis ça dans un recoin. je ne trouve pas. je me dis qu'ici, je viens pour dire ce qui ne va pas.

ça ne va pas. et ce qui ne va plus, c'est que je ne veux plus supporter cette violence, cette maltraitance.

hier soir, j'ai vu la haine dans ses yeux. il me regardait avec haine. ces mêmes lueurs que sa soeur a eu à plusieurs reprises en me plantant ses yeux dans mes prunelles, pensant m'effrayer, m'atteindre. je vois la folie de la branche maternelle se réveiller et se répandre en lui. J'ai peur.

ce qui me hérisse le poil, c'est que mes enfants ont aussi peut-être un peu de ça en eux. hélas.

 

 

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20 mars 2019

peur

je lui disais ce matin "j'ai peur..." il a dit "c'est normal d'avoir peur". je n'avais pas eu le temps de terminer ma phrse. la phrase complète est "j'ai peur de toi."

9 janvier 2019

ça m'arrive.

il y a des fois où je me surprends.

j'ai dit :

l'absence de sujet est peut-être le sujet.

 

dernière phrase de la séance. qui ramasse et condense tout ce qui a été évoqué jusqu'ici. il me faut attendre le prochain épisode, pour savoir si cela a été reçu qqpart dans le cortex.

ce genre de phrase me procure une satisfatcion personnelle toute relative, mais tellement jubilatrice.

 

8 janvier 2019

voeux

on souhaite quoi pour cette nouvelle année... ? hein? c'est dingue comme la morosité ambiante de cette fin d'année polluée par les événements gilets jaunes nuit à la créativité.

alors...?

a été choisi : année bonne à croquer ! à savourer !! à apprécier !!!

 

7 janvier 2019

souhaits

souhaits, parce que j'aime pas les résolutions.

souhait : j'aimerais écrire et noter davanatge tout ce que j'ai dans la tête, ce que j'aimerais ne pas oublier, ce que j'ai aimé, les mots d'enfants, les attitudes, mes petits plaisirs...

ma fille qui ce matin me dit : non, mais ne fais pas maman, montre moi comment tu fais pour que je puisse savoir faire à mon tour. (la leçon de pêche à celui qui a faim, tu connais ?)

mon fils qui pleure le soir dans son lit parce qu'il ne grandit pas assez vite. 2 cm en six mois, il est de petite taille, et peut-être bien que cela lui pose problème par rapport aux filles... mon fils dont j'apprends qu'il était "boloss" l'année passée et qui pense qu'il s'en est sorti, pas comme l'autre, celui avec lequel il avait sympathisé, sympathisé peut-être de force, parce que mis à l'écart, au ban de la classe par les autres, les "popu", ceux qui raillent et qui se vantent, d'avoir le dernier sweat supreme à 1200 offert par le parrain, ou d'avoir un casque de réalité virtuelle sans prétexte d'anniversaire ou de Noël, juste parce qu'il l'a demandé un jour, comme ça, à son père. que le monde scolaire est rude. je crois que c'est une constante transgénérationnelle. j'espère que c'est plus facile pour mes enfants de parler avec moi que cela ne l'a été à mon époque.

 

souhait : j'aimerais vraiment vraiment vraiment que mon activité libérale grossisse, fort et bien.

souhait : j'aimerais écrire pour ces deux sujets et revues, à caractère pro,

souhait : j'aimerais faire davantage de photos, et davantage les tirer

souhait : j'aimerais... un peu de retour de libido, pas au sens magazine de salle d'attente, au sens envie et énergie de qqchose qui porte et qui transporte.

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20 novembre 2018

la salle de sport

elle est allée après le cours à l'étage où il y a le sauna et le hammam. C'était vide. ah non. une autre fille dans le hammam. bien. elle y entre. la fille part peu après. elle est bien, là, elle se sent très très bien. si elle avait pu imaginer combien se retrouver dans un nuage de vapeur d'eau chaude lui était bénéfique, elle serait venue plus tôt.

elle rêvasse, allongée sur les bancs en carrelage blanc, des gouttes d'eau chaude tombent du plafond sous l'effet de la condensation et de la gravité réunies. elle s'assied, essuie la sueur et l'eau mélangées sur sa peau. elle se sent entreprenante. elle s'entreprend. et ne s'arrête pas quand elle entend la porte des escaliers retentir. elle laisse monter la puissance. et s'arrête juste avant que la personne ouvre la porte embuée... bonjour répond-elle.

 

 

elle ne peut s'empêcher de penser à cet aveu récent : "oui, elle a toujours eu un faible pour les filles, même si ça la dégoûte."

 

18 novembre 2018

retour de baton

voilà, c'est arrivé, elle a profité de la présence de ce couple d'amis à déjeuner pour être un peu acerbe, voire acide, agressive, caustique. son ton, sa tournure de phrases, rien de sympa ou de touchant. elle s'en voulait, elle n'y pouvait rien. elle se demande si c'est pour se venger. peut-être un peu.

il l'a remarqué. il le lui dit. après que les amis soient partis. ellele reconnait, mais ne sait pas l'expliquer.

c'est comme ça. peut-être l'effet boomerang, non ?

 

17 novembre 2018

journée d'information

De loin, elle avait perçu sa nonchalance. oui, sa nonchalance dans son attitude. assis, il s'était comme alangui pour ne pas dépasser d'une tête. et il y avait ce "je ne sais quoi" qui lui avait fait cligner de l'oeil. à la réflexion, il y avait un peu beaucoup de plusieurs qui comptaient pour elle, un chef qui n'était pas son style, mais qu'elle appréciait énormément, un ancien amant qui était au moins aussi grand, un amour de jeunesse qui à l'époque, lui avait préféré sa meileure amie, et cette nonchalance dont elle avait parlé la veille avec une amie dont le nouvel amoureux était si "nonchalant"... bref, elle s'amusait à faire défiler toutes ces figures sur l'écran de ses souvenirs.

à la pause, elle a interrompu sa participation à une discussion "je vais prendre un café avant que ça ne reprenne." elle attrape un gobelet, le thermos est vide. et lui, il est devant l'autre thermos disponible sur la table, vide aussi. elle aurait voulu le faire exprès qu'elle n'y serait pas parvenue. Ils échangent un signe de tête "pas de chance", et se dirigent vers une autre table. ils se fraient un chemin différent dans la foule, et parviennent chacun à l'un des thermos de la table suivante. il tente... vide encore. elle a du attendre qu'un autre participant se serve... avec un peu de chance, il en restera encore.. et oui ! c'est gagné. elle lui tend le gobelet plein de café en échange du sien encore vide. ils se sourient des yeux. elle remplit l'autre gobelet. il lui propose touillette pour sucre. elle refuse et ils se sourient vraiment. ils boivent leur café chacun avec leurs connaissances, la réunion reprend aussitôt.

elle change de place et s'installe, un rang, en décalé de plusieurs sièges, devant lui.

tout le temps qui s'écoule, elle aime à croire qu'il pourrait se passer quelque chose. elle aimerait qu'il la regarde en biais, qu'il l'observe et qu'il imagine ce qu'elle imagine aussi. cela passe le temps. elle écoute d'une oreille distraite et attentive. elle échaffaude des scénarios qui ne se produiront jamais. comme proposer un apéro parce qu'à la fin de la journée, ce ne sera plus l'heure du café...

 

la journée se termine. en rangeant ses affaires, elle ose lancer un regard vers sa place, il la regarde. elle n'a pas le temps de rougir. il est déjà parti. elle sort. sur le trottoir, la nuit est tombée. les lumières de la ville lui jettent des éclairs insolents. elle a envie d'un cocon de douceur et de s'y lover. le trottoir est noir et brillant de cette humidité de brouillard glaçant.

 

 

12 novembre 2018

on ne va pas se précipiter

on ne va pas se précipiter.

voilà ce qu'il a dit ce matin. elle s'accroche à ça.

après cette soirée douloureuse. après avoir embrassé les enfants, qui lui ont posé des questions justes et pertinentes. auxquelles elle a répondu simplement, avec ce qu'elle savait.
et puis la discussion.
pour que ce mail de réponse ne soit pas le couperet de l'histoire. quelques heures de paroles, des annonces difficiles à entendre, dans un mois et demi, il partira de la maison. elle essaie d'y voir du positif. elle pleure contre lui. elle croit sentir des larmes aussi, mais n'en est pas sûre.

elle lui demande d'être heureux sans elle. (au moins, que cela serve à quelque chose.)

et puis, ils ont fait l'amour. pas une relation sexuelle où il ne la regarde pas, comme si elle était quelque chose qui est tout, sauf elle.

et ce matin, il l'a serrée dans ses bras.

croit-elle à quelque chose qui disparaitra ?

11 novembre 2018

le repas

Il dit qu'il va préparer le repas.

Il sert les assiettes des enfants, qui mangent.

Il pose la poele et la casserole sur la table.

Il se sert.

Il commence à manger.

Elle ouvre la poele et se sert un morceau de viande.

 

Elle lui demandera plus tard.
Non, il n'avait pas remarqué qu'il ne l'avait pas servie.

 

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