Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
betty black
19 juillet 2016

pointillés d'été

je laisse le rythme s'installer. la chaleur de l'été est partout. ce matin, je ruisselais sur cette roche qui m'en a donné à retordre. ce soir, la torpeur s'est abattue au sortir du train.
hier, je ne sais plus.
déjà.
ah si !! les amis sont venus, un tour en bateau, du wake-board pour presque tous, une soirée tellement sympa, et on a si bien bu.
dimanche, une matinée chic, une heure de déjeuner estivale passée sur un mur d'escalade, un déjeuner en décalé. c'est l'été.
demain, un peu de travail en logistique familiale, avant l'autre travail.

dans le train, je ne supporte pas ce couple bien propre sur lui, elle est insupportable, et lui, les cheveux teintés, à accéder à ses moindres caprices de vieille conne, est tout aussi débectant. pourquoi ont-ils posé leurs sacs sur le siège en face du mien ? sacs où ils vont cherche des affaires toutes les deux minutes.
je pensais à migrer de place à cause de ces voyageurs rigides et peu discrets (tu finis la banane, chéri ? tu attrapes mon livre ? dans la pochette du sac. tu n'es pas très galant. l'eau des toilettes ne fonctionne pas (mais si, mais si, mais seulement avec les personnes qui savent faire, pauvre conne). donne moi du désinfectant à mains (qui pue, qui pue !), tu as faim ? on mange ? ah, ce soleil !!! baisse le store.) jusqu'à ce que cette mère avec ces trois moufflets mal élevés (oui, elle en est responsable) ne me fasse fuir de la voiture, elle a engueulé celui qui s'est coincé les doigts dans la porte. (tous les poils présents dans la voiture se sont hérissés quand les cris du pauvre mioche ont retenti), l'a laissé recommencé et a accourru en disant "mais ça ne t'a pas servi de leçon la première fois ?" (âge envisagé 2 ans). elle m'a fait fuir une deuxième fois, car tout insupportable que cette famille soit, elle a du le remarquer. réfugiée près des toilettes à  l'étage, je l'entendais gronder ses gamins indisciplinés qui se mordaient, se tapaient, s'attrapaient dans des clés invraisemblables, devant la mère qui criait "vous êtes punis. !!" et moi, exilée aà l'étage, j'ai entrepris de descendre rejoindre le couple d'obsessionnels obséquieux, toujours aussi figés dans leur cire de préjugés.

je me suis installée dans le courant d'air de la fenêtre de la cuisine.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité