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betty black
13 novembre 2016

petits riens

mercredi écouter le grand de la montagne qui me raconte les flocons et la fenêtre ensoleillée prévue samedi. en parler jeudi matin. à moi de trouver comment organiser la maisonnée pour partir. j'ai réussi. à 14h, vendredi, flipper parce que la personne pour les enfants vient tout juste d'arriver, la briefer, être dans le taxi à 14h14, pour le départ d'un train à 14h41. attraper le train. arriver à la gare, la grande voiture confortable est là. faire un peu de route avec cette nouvelle amie. retrouver mon véhicule à l'autre gare, discuter avec des voisins sur le parking, ils partent à tignes, rassembler les affaires dans les sacs, oublier le contenu du frigo et du congel, charger le coffre, et les sièges arrières, aller diner chez ces amis, avec les jeunes, avoir le poil qui se hérisse quand la conversation tourne politique, avoir envie d'offrir matin brun à tous les convives, partir dans la nuit, livrer le petit déjeuner à celui qui sort tout juste de la clinique pour réfection de sanitaires intimes, refuser la tisane, prendre la route des vendredi soirs d'hiver, et après le château de la belle au bois dormant, pousser un oh ! en découvrant les sommets blancs. arriver sur la neige, décharger, s'endormir rapidement, se réveiller avec un ciel dégagé et admirer la neige faire ployer les branches, un peu d'étirements, un petit déjeuner, s'équiper, offrir un café aux arrivants et partir, matériel léger, monter dans la trace, puis oublier la trace qui poursuit dans la combe, continuer dans les bois, descendre et faire les premiers virages de la saison dans la neige de trois jours, une magie, une féérie, à la montée, à la descente, décider de remonter, plus haut, et descendre ce champ encore vierge, faire les plus beaux virages de ma vie dans cete neige parfaite, n'avoir qu'une envie, remonter pour dévaler encore, même si rien ne pourra égaler le plaisir ressenti. contrainte par l'heure, finir dans la neige croûtée. croiser sur le chemin belle-belle maman qui arrive avec les courses du déjeuner. filer prendre la douche, lancer la machine à laver le linge, écouter et parler avec celle venue chercher un peu de pain et de brioche, tout foutre en vrac dans la valise, dans la voiture, mettre les pieds sous la table, déjeuner royal en deux deux, partir avec le thermos de thé et la crème brûlée, ne pas s'énerver contre les véhicules qui descendent dans la vallée si lentement, si lentement, et si nombreux, accélerer et doubler après le grand virage, gagner 5 minutes indispensables pour ne pas rater le train. 15h27, j'y suis. j'ai vécu l'un des plus beaux moments de ma vie.
plus d'un me prend pour une cintrée. 24h pour 4h de ski, dont plus de 3h de montée. c'était la fenêtre, avec les bonnes personnes, tout cela était possible, il suffisait d'y plonger, je n'ai pas hésité, je n'ai pas regretté.

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