nuit courte
je ne sais pas si je me suis réveillée spontanément ou si le réveil a commencé à s'agiter doucement...
bref.
debout là-dedans !
à chaque fois que je prends du temps pour ces expositions artistiques, je pense, beaucoup, je m'évade, j'ai beaucoup de regrets, sur moi, ce que j'aurais du et que je n'ai jamais osé exprimer. la peur du regard de l'autre sur mon intérieur mis à découvert, tout ça parce qu'un jour, ma mère s'est trahie. au cours d'une dispute, j'ai compris qu'elle avait découvert mon journal, qu'elle l'avait lu. et de ce jour-là, j'ai toujours eu une grande retenue à dévoiler mes pensées, mes idées. j'ai fait des tentatives, avec la vague des blogs. et tout est reparti dans les limbes de l'oubli, effacé par un serveur destiné à autre chose. malgré mes désirs profonds, cette barrière à mon expression ne tombe pas, comme un mur infranchissable de ma censure dictatoriale.