siffler. se faire siffler.
la montée... la dernière.
celle du matin, de chaque matin.
l'institution est en haut.
quelque soit le côté d'attaque, il y a une montée.
rien à faire. alors, je monte. et j'ai chaud à l'arrivée.
aujourd'hui, il fait chaud. trop pour un mois de septembre. comme un été indien tropical. j'ai une robe débardeur toute simple, noire, en jersey de coton. et je grimpe à la force des mollets. j'ai très distinctement entendu un sifflement comme le loup de tex avery émaner d'une fenêtre d'un véhicule motorisé qui decendait. sans me prendre pour la vamp à ondulations rousses, j'ai souri... intérieurement.
j'en ai parlé à mon homme.
"non, je n'ai pas vu qui sifflait. ça venait d'un poids-lourd..." silence. du genre consterné.
tout de suite, c'est moins classe, hein ? et pourquoi ? (bordel de préjugés !)
bah... un type bien il ne siffle pas... c'est tout.