23 mai 2010
sieste
je me suis laissée emporter, j'ai pas vraiment lutté, j'ai accepté de me laisser prendre par le sommeil, j'ai coulé doucement, bercée par la respiration de la petite, endormie dans le creux de mon aisselle, la bouche entrouverte, une goutte de lait encore humide sur ses lèvres, j'ai doucement glissé, en me disant, d'une voix de serpent hypnotiseur, laisse toi faire, laisse toi aller, vingt petites minutes, tu te réveilleras...
deux heures plus tard, ensuquée, d'la peau d'sauc' devant les yeux, j'émerge, je reviens à la vie agitée,
et voilà, bientôt deux heures du mat' et j'attends que le sommeil revienne...
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