2 juillet 2010
au spectacle
la chaleur, moite, étouffante,
l'obscurité pour tenter de retenir la fraicheur,
une seule fenêtre ouverte, sur les toits gris clairs, les nuages au-dessus, immobiles,
un frémissement, léger frissonnement de couleurs pâles,
quelques impacts d'eau sur les plaques de zinc, confettis épars,
au loin, un grondement sourd,
le reflet d'un flash,
et soudain, le ciel qui crève.
le zinc se drape dans son habit miroir,
l'odeur monte depuis les trottoirs,
soulagement perceptible.
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