gnan-gnan

je deviens gnan-gnan, je ne fais rien, je n'ai envie de rien, mouvements dépressifs qu'il dit, tristesse, je ne m'en rends pas compte, je ne me sens pas triste, je ne suis pas gaie non plus, j'ai merdé pour mes inscriptions à la fac, je vais tenter malgré tout, on verra, on verra, et puis, au fond, peut-être bien que je m'en fous, désabusée, rien n'a d'importance, ou pas grand chose, je regarde les autres vivre et je trouve ça beau, je suis retirée de ça, je suis de l'autre côté d'une paroi de verre, je regarde, j'assiste, j'apprécie, mais je n'y suis pas, je ne suis nulle part, je me protège, de quoi, de qui, mais de moi pardi, peur ? peut-être, sûrement, tout ira mieux, tout ira bien, tout ira, mais oui, là, là, là, tu vois...
laissez moi, ça va passer, il faut que ça passe, ne vous inquiétez pas, non, je ne sais pas si ça va durer ou pas, ça va se calmer, oui, c'est sûr, je vais y arriver, je n'ai pas l'impression de sombrer, vous savez, pas question pour moi de chercher à taper le fond de la piscine, ce n'est pas ça, c'est autre chose, mais quoi ? les hormones ? la prolongation de l'allaitement ? je ne sais pas, je ne sais pas.

Comments

[betty black]

merci, vealaure

[vealaure]

Jamais vécu ce genre de situation donc pas trop de conseil à vous donner mais juste du courage...