je pourrais

mais je ne vais pas :

Me plaindre.

voilà, et plutôt que me morfondre sur moi-même, je vais tacher de me mettre le pied à l'étrier, ce qui sera fait ne sera plus à faire.

dimanche de rien, famille, les enfants, un déjeuner dominical, avec des frites et un rosbif, et des choux à la crème chantilly en dessert,

j'ai préparé des petits pots de crème au chocolat, d'oeufs au lait à la vanille et d'autres à la chicorée, j'ai pas lu, même pas un magazine, ah, si le journal, et les inepties de ce dictateur, j'ai écouté la radio, un peu, j'ai beaucoup parlé au téléphone, j'ai raccroché au nez à celle qui n'écoutait pas et qui m'agressait, elle est allée chez les gendarmes, dont un a appelé mon numéro, l'homme a pris le combiné en main, les mecs ont bavassé, genre, et puis, l'énervée a rappelé après être revenue de la gendarmerie, l'homme a encore décroché, elle a réussi à l'énerver, tout comme moi, mais il n'a pas raccroché au nez, après des dizaines de minutes de discussion téléphonique, elle est arrivée au point de départ de ma proposition qu'elle n'a même pas daigné observer trois heures auparavant (promis, un jour je fais une note sur cette anecdote). Et en moi, je me dis, pour une femme qui prétend n'avoir pas le temps, elle a bien gâché son dimanche, elle a essayé de gâcher le notre, et, pompon cerise sur le haricot, elle va se cogner une facture de téléphone bien conséquente !

Et ce soir, je devrais, ...
travailler !
pour moi.
et je ne le fais pas ?
pourquoi ?
Ego, réponds-moi !