y' a des jours où...

je devrais polarder... ce que je n'ai pas commencé.

je discute avec un coiffeur de tête de stars, qui me coupe les cheveux et me coiffe et me dit "tes belle"

je déjeune avec mes chous trop chous à côté d'un groupe de 15 personnes du troisième âge. L'un sort sur le trottior pour photographier la famille sur ses vélos et tutoie mon homme en lui disant "tu repasses souvent ici ? je te laisserai les photos pour toi."

je discute avec une journaliste de mensuel que je lis depuis... pfffiou... avant mon adolescence, et nous parlons éducation et enfants et instit et humain et bonnes adresses de bouffe dans le quartier et plus loin.

j'arrive 20 minutes avant la fermeture, je rends le livre en retard et j'obtiens sans le demander l'accord pour déroger à la sanction d'interdiction de prêt, ma nouvelle coiffure de reine africaine y est-elle pour quleque chose ?

je me retrouve à table avec une femme cuistot que j'adore et que je connais depuis une semaine, à sa table (si, si !) je taille la bavette avec son artiste de compagnon et on cause de hunger et des shame et de steve mac queen et de tyranosaur, je discute dame de rue et fromage de salers et pêche à la turlutte avec un styliste de crocodile lorsqu'il n'embrasse pas à pleine bouche sa sino-scottish girl friend qui travaille pour une marque so rock'n'roll, en face de la chef d'une autre grande marque de fringues pour filles, tout en discutant de l'agencement intérieur d'une maison près d'un cimetière d'un grand designer...

non, mais j'ai franchi une dimension, là, je vis la vie des papiers glacés des magazines.

j'ai refusé la vodak pour accompagner le dessert. Je ne supporte pas la vodka.