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Un lundi. Gris. De la pluie. Une légère bruine qui cueille à la sortie.

Un déjeuner. Avec le parvis à traverser. Un faux-filet grillé.

Un après-midi à épuiser, label pop en écoute, un document à poursuivre, une envie de dormir à refouler, quelques heures à tuer, un courrier à poster, des pensées à effacer.

Un ballon de rouge. Pour aider à alléger cette routine. Pour oublier que je n'ai pas envie d'être ici.

Et mon collègue qui m'a montré la vague de 28 mètres clic-clique en face de moi. Il a encore un coquard sur l’œil droit. Et sa bouche se plisse en une moue d'enfant boudeur qui surprend lorsqu'il déplie ses presque deux mètres et son quintal en hauteur.

Et tout ce que je n'écris pas. Tout ce que je devrais écrire, tout ce que j'oublie si vite, tout ce bonheur qui file, tout ce malheur qui s'amenuise, tout ce que j'aimerais faire, tout ce que je n'ose pas faire, toutes ces belles choses visibles, exposées, montrées, tout ce qui me retient, toutes ces déceptions, et l'amertume, toutes ces joies, et leur parfum suave...