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betty black
8 septembre 2013

c'est la rentrée, concours de tee-shirt mouillé

Vendredi, friday wear, moi j'ai envie de me sentir en vacances, encore un peu. J'ai choisi du blanc, moi qui adopte le noir comme uniforme. Pantalon blanc à fleurs oranges, hibiscus de Tahiti imprimés sur les jambes, devant derrière de bas en haut et de haut en bas, et la sobriété d'un tee-shirt blanc à manches 3/4 en haut, encolure bateau.

Des lunettes d'aviateur miroitées sur le nez, je fais ma kékée.

Je dépose le grand à l'école. Que j'aime ce bisou avant qu'il ne s'engouffre dans la porte d'entrée de l'école.

Je regarde le ciel, qui s'assombrit. C'était prévu, la pluie ? Apparemment oui. Je traverse la place, je roule sur l'avenue, les premières gouttes tombent. Au loin, le ciel est clair, mais je ne crois pas que j'arriverai à rejoindre l'autre place ronde avant que l'orage n'éclate. Je choisis la prudence, il y a une bâche de café, je m'arrête pour me mettre à l'abri. Le déluge arrive. Le déluge dure. Les gens se pressent. Les gens courrent. Les gens s'arrêtent sous la bâche, l'abribus, le porche, n'importe quel endroit un peu sec. Je décide de m'offrir un petit noir au comptoir. Je discute avec un ancien boulanger devenu VRP pour de la boulangerie industrielle. La pluie cesse. Je décide de repartir. Je remonte sous la pluie sur l'avenue. Dans le ciel au loin, le rideau d'eau tombe encore. Je le rejoins. Je ne peste même pas sur le fait que j'ai oublié mes affaires de pluie, je rigole intérieurement en me disant que le blanc, ce n'était pas une bonne idée, je vérifie que mon foulard est bien couvrant devant, arrivée au bureau avec le tee-shirt mouillé n'est pas des plus opportuns. Je passe le pont sur le périphérique, les voitures vers le sud sont à l'arrêt. Soudain, une trouée dans le ciel, un rayon de soleil m'éclabousse, et le bonheur qui scintille autant que les gouttes d'eau sur mes verres, la lumière étincelle, et moi, là, en cet instant, avec mes vêtements blancs trempés, au-dessus du flot noir, paillettes devant les mirettes, je suis la plus heureuse.

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