j'avance pas

j'y arrive pas, j'y arrive pas, j'y arrive pas. tout reste en chantier, inachevé, reste à faire, pas encore fait, listé, pas fait, listé, pas fait, j'essaie, je traine, je n'y arrive pas. et ce n'est pas une histoire d'envie, juste que la réalisation, ça ne marche pas. alors j'essaie. par petites touches.

des tentatives aussi. toucher les blanches et les noires, le tic tac du métronome en place, au ralenti, s'embrouiller les doigts, recommencer, encore et encore, se dire qu'on n'est vraiment pas douée, que c'est trop difficile, pianoter pour ne pas travailler, s'occuper, oublier.

trier les papiers. réaliser à minuit 30 qu'il manque de quoi payer les taxes d'habitation. signer les tip. réfléchir à comment corriger ça avant qu'il ne soient présentés au débit. plus que 10 jours. trouver une solution. comme toujours.

décider d'aller dormir. ne pas être effrayée par les images hypnagogiques de la mère alien se touchant, lèvres offertes à la vue de ceux qui voulait voir, elle s'en fichait bien, elle, perdue éperdue dans son plaisir onanique, ou l'autre type le cul en l'air, l'anus ouvert, avec dedans planté un tube pour une détonation brûlante, prêt à s'envoyer en l'air d'une drôel de façon, est-ce que les affiches de sade m'impressionnent plus que je ne voudrais, est-ce que je demande le recueil de la pleiade au gros barbu en rouge ?