assez de cette soirée

j'ai attendu, fatiguée et affamée.
il est rentré, il avait mangé avec les enfants.
j'ai mangé seule.
il est resté à table, il m'a parlé, il m'a dit que j'aurais dû mettre un autre prix.
(alors que lorsque je l'avais eu au téléphone, au moment d'écrire la proposition, il m'avait dit ce prix, puis après, m'avait laissé un message pour me dire que non, il valait mieux mettre l'autre prix, mais j'avais déjà écrit l'offre avec le prix. bref, si on l'écoute, j'ai mal fait, et ça va nous passer sous le nez. je me souviens de la dame de l'agence qui m'avait lancé "ça dépend, vous êtes joueuse ?"
et puis, demain, j'ai l'entretien préalable à licenciement de superquiche,
et je lui dis que je ne sais pas trop comment ça va se passer,
et il m'avoine : à vouloir être le doigt sur la cuture du pantalon, elle va nous mettre un prud'hommes, tu vas voir, tout ça pour tout faire dans les règles de l'art,
la loi, c'est la loi, je la respecte...
dialogue de sourds, j'en ai assez.
je lui dis : j'en ai assez de cette soirée, j'aurais du aller me coucher tout de suite. j'ai tant à faire encore. mais là, trop, trop, trop. parfois je me dis aussi que les sujets que j'aborde avant de rentrer à la maison sont peut-être trop lourds pour ma petite personne.

j'ai envie de brasser de la légèreté, j'ai envie de rire, j'ai envie de retrouver mon énergie.