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betty black
16 avril 2015

ça passe si vite, si vite

on est jeudi, et je me rends compte que je vais oublier ces moments dans les montagnes aussi vite que si je les avais rêvés.

6h chaque jour de montée et de descente, deux jours de suite, une forme d'enfer le deuxième jour, des souffrances atroces le premier, une organisation tip-top.

j'aime voyager en train seule. j'aime pas aller aux toilettes avant d'arriver à la gare et me rendre compte que mes trucs de fille sont arrivés sans prévenir. la veille du départ de l'épreuve. une des raisons qui me ferait hésiter de prendre le départ. après le mauvais temps. je réfléchirai après, on m'attend sur le quai, c'est déjà peut-être trop tard.

de la route, je ne dors pas, on parle un peu, il fait beau.

on arrive, on repère l'appartement qu'on nous a prêté, on va s'inscrire, on retourne préparer les affaires, on va au briefing, on repart, manger des pates, et se coucher tôt.

pour se lever tôt. petit déjeuner. sacs bouclés. en route. on part à pied, chargés de l'équipement et des sacs. j'avise des éboueurs avec un pick-uo. je lève le pouce. ils acceptent de nous emmener !!! jusqu'au départ. roches rousses. on laisse les sacs, on prend la cabine. près du café restaurant, on cherche un leiu où se mettre au chaud, il n'est pas encore 7h. j'avise les toilettes. je stresse, je veux aller pisser. et puis, c'est chauffé là-dedans. je décide de rester encore un peu. je suis tellement zen avec celui qui m'accompagne que je lui dis que je vais m'allonger un peu, qu'il vienne me réveiller si besoin quand il faut, et hop ! je grimpe sur l'étagère  pour langer les bébés, je me love en boule et je ferme les yeux. pas longtemps. c'est le moment. dehors il fait froid. on rejoint l'aire de départ, vérification des ARVA, bip bip, on chausse, on discute avec les autres concurrents, et puis, 5 4 3 2 1 c'est parti. les premiers courent, ils sont déjà loin quand je n'ai fait que quelques mètres, pas grave, la route est longue. on se ménage. peut-être un peu trop. on accélèrera un peu plus loin. le reste est assez monotone, avancer, grimper, descendre, les manips, l'élastique, les beaux paysages qui se découvrent sous le soleil qui se lève. ce qui l'est moins, ce sont les douleurs qui surviennent dans le bas de mon ventre. à un moment, dans cette "bavante", je sentais une balle de la taille d'un melon ou d'un pamplemousse qui poussait de toutes ses forces contre les abdos qui renforçaient la ceinture. la dernière montée, une centaine de mètres, un dôme après la traversée dans les mélèzes, si jolie, et ce thé offert par l'une des contrôleuse, avec du miel dedans, un régal, mais cette centaine de mètres, qui en faisait plus de 200 n'en finissait pas. nous avons franchi la ligne d'arrivée, après avoir taillé le bout de gras avec un couple de controleurs : elle, la première femme guide en montagne de France ! à l'arrivée, je suis toujours autant incapable de manger quelque chose, toujours cette envie de vomir permanente, un truc de dingue, ça fait 6h qu'on est parti, plus de 8h que j'ai avalé mon petit déjeuner, et non, rien de rien, je n'y arrive pas. 6h, 8h... et l'étanchéité ? mon corps a bien fait les choses, rien n'a fuité, un passage aux toilettes me rassure. sac, navette, appartement... et bonheur !!! il y a une baignoire !!! je m'allonge ensuite, impossible de dormir, je somnole,je em laisse aller à des rêveries semi conscientes, si j'étais moins pudique, je les écrirai ici. ensuite, on va dérouiller les jambes, remettre ça en mouvement, on descend à la station, que l'on sent déserte. j'achète une soupe locale, on mange avec les copiaules un bol de soupe au retour, avant d'aller au briefing repas.

je raconterai la suite plus tard. ou pas.

 

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