de la conscience

je trouve que la pleine conscience est le nouveau truc à la mode, ou alors j'y fais attention, pour moi, cela ne signifie pas grand chose, ou je n'ai rien compris, ou je pratique déjà, je ne sais pas. c'est un peu comme les ateliers de nutrition ou les bonnes habitudes alimentaires, j'ai tellement l'impression que c'est une présentation en technicolor et en 3D du fil à couper le beurre que je ne comprends même pas qu'on puisse en parler autant. bref. non, ce n'est pas de cette conscience-là dont je voulais parler ci mais plutôt de la mauvaise conscience, ou plutôt de la culpabilité que je peux éprouver à me sentir aussi gâtée par la vie. aussi heureuse. tu vois, mon problème, il se situe quelque part par là, entre le rocher de la culpabilité, judéo-chrétienne diront certains, et l'écueil du "ça va pas durer, pincez-moi, je rêve". bref, à tenter de mener ma barque entre ces charybde et scylla, j'en oublie de profiter de la navigation rythme de croisière par beau temps et vent constant. et tu vois, ça, quand je m'en rends compte, je m'exaspère !