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betty black
2 novembre 2010

encore une coïncidence ?

cette nuit, je sais que j'ai rêvé, d'un accouchement, mon troisième, théoriquement, un nouvel accouchement, un truc encore non vécu, qui se passait tellement bien. je ne sais plus exactement le retse du rêve, il faut que je repositionne un carnet à rêves à mon chevet.
Luciole a pleuré, je suis allée la voir, elle avait bougé dans son lit, elle a ouvert les yeux, m'a aperçue, j'ai posé ma main sur son dos, juste posé ma main, et attendu que le souffle s'apaise, se calme, se régule. J'ai quitté sa chambre sur la pointe des pieds.
Lorsque je suis rentrée, je me suis installée à mon bureau, pour écrire, pour lire, les deux enfants sont venus contre moi, Luciole voulait jouer avec le téléphone, Petit-Lion a tiré un tabouret pour écrire des chiffres sur un téléphone dessiné, il pleure, l'heure d'hiver n'y est pas étrangère, c'était tellement doux de les avoir dans mes pattes, si près de moi, dans ce petit recoin inconfortable de notre chez nous si grand. Il a fallu que je reparte, Luciole dans mes bras voit arriver la nounou qui tend ses bras, ma petite se blottit contre moi et m'enserre le cou des toute la force de ses minuscules bras, c'est si chaud. la nounou lui dit "au revoir" pour rire, Luciole se décolle, la regarde, lui sourit en lui agitant la main. la nounou retend les bras pour la prendre, Luciole se reblottit très vite dans le creux de mon oreille, on rit tous.
J'arrive en retard au cours, une fille se retourne, je ne l'ai pas vue depuis plus d'un an, j'étais encore enceinte quand elle m'a signifié qu'elle ne voulait plus me fréquenter. Elle avait lu une histoire que j'avais écrite, elle avait cru que j'avais écrit sur elle, elle en avait été blessée, le mal était fait, il ne s'agissait pas d'elle, mais elle n'a jamais voulu me croire, tu ne mènes pas à l'abreuvoir l'âne qui ne veut pas boire. Elle m'a rejoint dans l'espace planqué derrière le rideau qui sert de vestiaire collectif, elle n'a rien dit, je n'ai pas ajouté un mot.
Aujourd'hui, j'ai eu contact avec deux personnes réelles que j'avais appris à connaitre d'abord par la blogosphère, et qui après plusieurs mois de fréquentation, et d'intimité partagée, ont disparu, retournant à la blogosphère ou au néant relationnel.
J'ai du mal à savoir ce que j'en pense, ce que j'éprouve, si tant est que j'éprouve quoi que ce soit. J'aimais bien mon ancien lieu, mon pseudo, ma bannière, et mes histoires que je n'ose plus écrire. Je regrette ça.


Et... j'aime les paroles de cette chanson "ça m'énerve,toutes celles qui portent la frange à la kate moss, ça m'énerve, moi j'arrive sur mon vespa, une blondasse au téléphone... "

Un ange passe...

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Commentaires
L
parfois je me demande : là c'est de sa vie dont elle nous parle ou une belle histoire inventée pour nous faire voyager dans son imaginaire ? je me fous de la réponse finalement... je savoure juste le plaisir de lire....
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L
parfois je me demande : là c'est de sa vie dont elle nous parle ou une belle histoire inventée pour nous faire voyager dans son imaginaire ? je me fous de la réponse finalement... je savoure juste le plaisir de lire....
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