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betty black
26 juin 2015

ça s'en va... et

la nuit d'avant, j'avais arrêté de compter, je ne sais plus si j'ai fait 3 ou 4 nuits d'affilée sans me réveiller dans la nuit, après deux nuits "complètes", j'ai commencé à y croire, ça y est, c'est la fin, c'est passé, c'est fini, je peux retourner à mes préoccupations, "n'aie plus peur d'aller te coucher avant de ressentir l'épuisement  qui t'y contraint, passe à autre chose, la maladie t'a lâchée."

toute la journée, j'ai senti une drôle de gêne, au centre de la poitrine, j'ai un peu toussé, mais rien de grave, je me disais "peut-être que je fais un début de bronchite... ah la la, la pollution doit être assez élevée aujourd'hui, etc. etc.

je me suis couchée à 1h passée. je me suis endormie après avoir lu les pages de la première rencontre amoureuse de cette ado. j'ai oublié de mettre le réveil. rien que de très banal.

1h40 : toux, comme avant, ou presque. lever immédiat, course dans la douche, vais-je vomir ? pisser ? la toux m'emporte et me tient, elle ne me lâche pas, de nouveau je cherche mon souffle que je ne trouve pas, ne pas paniquer, ne pas paniquer, ça ne va pas durer, ne pas céder à l'affolement du cerveau qui sent que le corps ne peut plus, accepter les douleurs, accueillir la souffrance pour qu'elle puisse repartir sans s'installer, ne pas paniquer, avoir envie de hurler "mais c'est quand que ça cesse !!!", avoir envie de quémander : "donnez moi de l'air, une inspiration, une seule, ne me laissez pas ainsi", avoir envie de déserter ce corps.

j'ai trouvé cet épisode particulièrement long, je n'ai pas retrouvé un état calme, j'avais ce point au centre de la poitrine, j'ai fait les 100 pas dans le salon, une ou deux quintes de temps en temps, des petites résiduelles, qui n'ont pas pu prendre de l'ampleur, et cette gêne... je me suis allongée. pas rassurée. le coeur battait encore la chamade. dès que je m'assoupissais, une sorte de râle bruyant, plus fort qu'un banal ronflement prenait place, chassant l'homme hors de la chambre. pas d'autre épisode dans la nuit à déplorer.

j'ai de nouveau peur.

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